3 questions à... Séverine, volontaire à l'hôpital Louis Mourier

Avril 2020

Séverine est chez Les Petits Chaperons Rouges depuis 2013. D'abord en tant qu'adjointe puis directrice de crèche, elle est depuis le mois de septembre coordinatrice en Ile-de-France. Infirmière de formation, en cette période inédite de crise sanitaire, Séverine est volontaire à l'hôpital Louis Mourier (Colombes) où elle a travaillé il y a 10 ans. Elle intervient en tant que renfort dans les locaux de la salle de réveil qui accueille depuis le début de la pandémie des patients en réanimation, touchés par le COVID19. 

Découvrez son superbe témoignage en 3 questions !

volontaire
  • Qu'est-ce qui t'a poussé à te porter volontaire ?  

Cette démarche a été une évidence pour moi, en cette période très particulière. Grâce à ma formation, je pouvais apporter mon aide aux patients et aux soignants déjà mobilisés. Après m’être inscrite sur la plateforme de renfort , j’ai contacté directement la direction des soins infirmiers de l’hôpital pour leur proposer mon aide.

D'ailleurs, n'hésitez pas à proposer vos services si vous avez une formation dans le domaine de la santé. Il faut se faire confiance, les gestes reviennent assez vite et si on ne se sent pas prêt pour les soins techniques, on peut toujours apporter son aide pour la préparation du matériel, des traitements, la mobilisation des patients… 

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Ce qui fait chaud au coeur ce sont les gestes de solidarité. Cet élan de solidarité est beau à voir, pourvu que ça dure !

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  • Comment se déroulent les journées ?

Les journées sont bien remplies même si la situation tend à s’améliorer. Malgré les tensions d’approvisionnement, nous avons le matériel de protection nécessaire pour se protéger et travailler dans de bonnes conditions. Le rythme est soutenu avec du 7h-19h. Jusqu'à présent, je suis venue aider 3 jours par semaine.

Ce qui fait chaud au coeur ce sont les gestes de solidarité. Nous sommes soutenus avec des dons en tout genre (gâteaux, pizzas, plats, boissons, crème pour les mains, visières de protection fabriquées par imprimantes 3D…) qui affluent de la part de professionnels ou de particuliers. Cela démontre que bien d’autres secteurs sont impliqués dans la gestion de cette crise. Cet élan de solidarité est beau à voir. Pourvu qu’il dure !

  • Un message à faire passer ? 

Il ne faut surtout  pas relâcher les efforts fournis pour respecter le confinement et prendre de nouvelles habitudes pour « l’après confinement », sous peine d’avoir une deuxième vague de contamination.

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