Travailler dans la petite enfance : des métiers passionnants et porteurs de sens
Le bon développement physique, intellectuel et affectif des enfants commence dès le plus jeune âge. Les premiers mois, sont, en effet, une période importante durant laquelle se forgent les bases fondamentales qui permettront aux enfants de s’épanouir et grandir en pleine santé.
Le secteur de la petite enfance représente donc un enjeu majeur pour la société.
C’est pour cette raison que le secteur de la petite enfance est l’un des plus porteurs pour qui aime travailler au contact des jeunes enfants. De nombreuses opportunités professionnelles s’offrent à tous les niveaux de formation, que ce soit en crèche, en halte-garderie, dans les jardins d’enfants ou encore au domicile des familles en tant qu’assistante maternelle ou garde d’enfants.
Partons à la découverte de cette multitude de métiers et de postes afin d’en savoir plus sur l’attractivité d’un secteur aux débouchés variés où de nouveaux talents sont activement recherchés.
Quels sont les métiers de la petite enfance ?
Le secteur de la petite enfance regroupe de multiples métiers et postes dans différentes structures.
Nous pensons évidemment aux établissements collectifs publics ou privés tels les crèches, les haltes-garderies, les jardins d’enfants, les écoles maternelles ou les centres de loisirs. Mais il ne faut pas oublier les assistants maternels qui exercent leur activité de garde d’enfants à domicile (ou en crèche familiale).
Dans tous les cas, tous ces professionnels travaillent auprès des enfants dès leur plus jeune âge (entre 0 et 6 ans).
Parmi ces métiers, certains se démarquent comme véritables fers de lance du secteur.
C’est le cas de l’éducateur de jeunes enfants qui est l’un des plus populaires ou de l’auxiliaire de puériculture, dont la formation peut se faire via un diplôme d’État ou un CAP petite enfance. Les ATSEM (Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) sont aussi des postes recherchés, au même titre que les infirmiers puériculteurs.
À noter : après quelques années, il est possible d’évoluer vers le poste de directeur de crèche qui offre la possibilité de diriger une équipe et un projet tout en augmentant sa rémunération.
Ceci étant dit, il nous paraît important de préciser que, quel que soit le poste visé, exercer dans la petite enfance implique à la fois de l’empathie, de la patience et une certaine appétence pour le travail en équipe.
Comment travailler en crèche : quelles formations et études (CAP, BAC, concours…) ?
Si le travail en crèche intéresse autant les professionnels de la petite enfance, c’est parce qu’il s’adresse à de nombreux profils.
En effet, pour travailler auprès des jeunes enfants, les parcours de formation sont aussi variés que les métiers visés.
En règle générale, les personnes qui veulent faire carrière dans ce secteur commencent par un CAP Accompagnant Éducatif Petite Enfance (AEPE qui est venu remplacer le CAP Petite Enfance).
Une fois ce diplôme en poche, il est possible d’accéder directement à un emploi ou de continuer ses études en obtenant le Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture (DEAP) ou le Diplôme d’État d’Éducateur de Jeunes Enfants (DEEJE).
À noter : les candidats souhaitant devenir ATSEM (Agent Territorial Spécialisé des Écoles Maternelles) doivent réussir un concours d’entrée avant de suivre une formation obligatoire spécifique.
Évidemment, d’autres cursus sont possibles pour accéder à certaines spécialités, avec des diplômes comme un BTS, une licence professionnelle ou un master. Sans oublier les VAE qui offrent la possibilité à certaines personnes à la recherche d’un travail porteur de sens de se reconvertir. Cependant, quel que soit le niveau d’études, l’expérience concrète du terrain et la motivation priment.
C’est d’ailleurs pour cette raison que les différentes formations proposent des stages pratiques obligatoires afin de se confronter à la réalité du métier envisagé tout en engrangeant un maximum d’expérience.
Quelle rémunération/salaire pour les métiers de la petite enfance ?
Évidemment, les niveaux de rémunération dans les métiers de la petite enfance varient énormément selon les postes occupés et les structures.
De plus, un professionnel qui exerce le même métier dans le public et le privé sera payé différemment.
À titre indicatif, un auxiliaire de puériculture débutant perçoit entre 1600 et 2200 euros brut mensuels tandis qu’un éducateur de jeunes enfants peut escompter, durant les premières années, un revenu oscillant entre 1600 et 2800 euros brut par mois.
En haut de l’échelle des revenus, nous trouvons, sans surprise, les directeurs de crèche qui voient généralement leur salaire évoluer dans une fourchette de 2000 à 3000 euros nets mensuels à leurs débuts jusqu’à plus de 5000 euros en fin de carrière.
Dans tous les cas, parce que le secteur de la petite enfance connaît, depuis quelques années, une forte tension avec de nombreux postes à pourvoir dans les structures d’accueil des tout-petits, les personnes motivées peuvent profiter d’intéressantes opportunités professionnelles et perspectives de carrière.
Cela grâce, notamment, aux diverses passerelles, formations qualifiantes et concours permettant d’évoluer facilement vers des responsabilités accrues et des rémunérations revalorisées.
Est-il possible de travailler en crèche sans diplôme ?
La possibilité de travailler en crèche sans diplôme est une question récurrente (et intéressante) que se posent de nombreuses personnes de tout âge.
Pour être totalement transparent, il faut savoir que les possibilités de travailler en crèche sans aucune qualification restent malheureusement assez limitées. Les seuls postes réellement accessibles sans diplôme sont ceux d’agents de crèche ou d’aide-auxiliaire de puériculture.
En revanche, disposer d’une expérience préalable auprès des tout-petits, même sans formation initiale, peut constituer un atout non négligeable pour débuter une carrière enrichissante. C’est notamment le cas des personnes souhaitant travailler comme assistants maternels à leur domicile (à condition d’obtenir un agrément).
Ceci étant dit, pour se professionnaliser pleinement dans les métiers de la petite enfance et prétendre à des postes plus qualifiés, mieux vaut envisager de suivre un cursus de formation dédié.
De nombreuses options existent : du CAP AEPE aux diplômes d’État en passant par des formations courtes certifiantes.
Bien que ces cursus représentent un réel investissement, ils sont nécessaires pour valoriser aussi bien ses compétences que son parcours professionnel tout en ouvrant la voie à de réelles perspectives de carrière.
Les enjeux et les perspectives du secteur : travail, recrutement, emploi…
Soutenue par les pouvoirs publics qui la considèrent comme un secteur stratégique, la petite enfance fait l’objet de toutes les attentions ces dernières années. D’ailleurs, à l’heure où nous écrivons ces lignes, nos gouvernants sont en train de réfléchir à une réforme du système.
Si l’on en croit la campagne ambitieuse de promotion mise en place par le gouvernement, nos dirigeants veulent permettre à tous les parents de trouver facilement un lieu d’accueil bienveillant et sécurisé favorisant le bien-être de leur tout-petit. Ce qui implique de créer des places d’accueil supplémentaires dans toutes les structures collectives de France tout en recrutant et en formant de nouveaux professionnels.
Les enjeux sont multiples. Vouloir former suffisamment de professionnels qualifiés est important, c’est vrai. Mais cela doit aussi passer par une amélioration de l’attractivité du métier en travaillant sur leur juste reconnaissance via de véritables revalorisations salariales.
Bien que les défis à relever soient nombreux, il est très encourageant de voir le gouvernement s’emparer de ce sujet.
Pour beaucoup, travailler dans la petite enfance est synonyme de garde d’enfants. C’est méconnaître le sens réel des différents métiers qui composent le secteur.
Travailler dans la petite enfance en France, c’est avant tout participer au développement des jeunes enfants de la naissance jusqu’à l’entrée au CP. Ce qui implique de s’engager dans un métier prenant et important, utile à la fois pour les jeunes parents et la société.
Que ce soit en crèche, en halte-garderie, dans les jardins d’enfants ou à domicile, les opportunités professionnelles sont réelles et variées pour les candidats motivés. Cet espace de vie stimulant, rythmé par les jeux d’éveil et l’apprentissage des règles, représente un véritable tremplin pour les professionnels à l’écoute des dernières avancées éducatives et des besoins spécifiques de la petite enfance. Un engagement passion où chacun, quel que soit son niveau de formation, est capable de trouver un défi à sa mesure.